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La grammaire en vécu

Travailler à partir du sens

    La grammaire en vécu, ou Comment construire ou reconstruire un enfant ou un adulte qui souffre  de troubles de l'attention (TDAH), de problèmes de mémoire ou de non-être ?

      Avec Elisabeth Nuyts-Vaillé, 20 chemin des prés, 34 820 Teyran – e mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. – t 04 67 10 83 54 – Dates : 15, 16 et 17 avril 2024  - 29, 30 et 31 août 2024.

    On croit souvent que la grammaire ne sert qu'à écrire correctement et sans fautes. Il suffirait alors d'apprendre par cœur les règles d'accords et les terminaisons des conjugaisons, et de reconnaître "les mots clés" de la phrase grâce à leur forme et leur place dans la phrase. En somme, ce serait de simples mécanismes à monter !

    Abordée autrement, en mettant l'accent sur le sens et non sur la forme, la grammaire peut avoir un tout autre rôle, existentiel lui. Depuis plus de trente ans, j'ai découvert qu'en l'enseignant en vécu, elle pouvait aider l'être à se sentir présent au monde, acteur de ses propres actions. C'est un jeune - venu pour des problèmes de lecture, d'écriture et de mémoire - qui le premier, m'a donné les preuves du mal-être que pouvait provoquer une grammaire qui travaille essentiellement la forme. Je lui avais demandé de faire quelque chose dans la pièce en le disant, puis d'analyser sa phrase. Découvrant alors consciemment le sens du verbe, du pronom sujet et du complément d'objet, il a hurlé, bouleversé : "Mais si le verbe c'est l'action, et si JE c'est moi quand je dis ce que je fais, mais alors J'EXISTE, JE PEUX faire des choses !" Appuyant alors ma grammaire en vécu sur de l'expression écrite personnelle, j'ai pu le sortir de son mal-être existentiel en 9 mois. Et les exemples se sont multipliés avec des personnes de tous les âges.

    La grammaire ainsi devenue  vivante permet à l'être de se percevoir soi agissant dans un temps et un lieu précis, en lien avec le monde et en lien avec les autres. En avançant alors pas à pas on découvre la différence entre être et avoir, puis plus tard entre le réel (l'indicatif), l'hypothétique ou virtuel (le conditionnel) et le purement subjectif (le subjonctif). Si l'on travaille aussi en vécu les compléments de lieu, de temps, de moyen, de manière, de but, d'opposition, de cause, et de conséquence, on apprend à mieux s'organiser dans la vie, à tenir compte de la réalité. Et quand, pour travailler la différence entre les voix passive et active, on sort du "produit en croix" de la nouvelle pédagogie spatiale, on ne risque plus de mettre sur le même plan sujets acteurs et sujets passifs. Chacun retrouve alors sa place : sa responsabilité ou sa non-responsabilité.

Quant au problème des accords des participes passés employés avec être et avoir, leur raison saute aux yeux dès que l'on comprend le sens identitaire d'ÊTRE, et le sens relationnel d'AVOIR. Dans notre merveilleuse langue française, tout ou presque tout s'explique par le sens. Et la découverte du sens nous ouvre alors au plaisir de vivre. Mais il faut en travailler patiemment, consciemment, tous les éléments, car ils contribuent tous à structurer notre pensée. D'où le nom que j'ai donné à ma grammaire : "La Grammaire structurante".

Si vous venez chez nous, je vous la ferai vivre cette grammaire. C'est à ce plaisir que je vous invite. 

  • coût forfaitaire : 600 €/personne (dont 100 € d'arrhes à l'inscription), pour les 3 jours de 5 h, soit 15 h au total.